Credits: © Boniface Mwangi/OSF
Country: Kenya

Joseph Maina Githinji

Je suis marchand ambulant depuis 8 ans. Le 10 avril 2014, des agents de la sécurité du comté sont venus nous arrêter. Tout le monde a couru mais pendant que j’essayais de rassembler mes affaires, on m’a tiré dessus. Par chance, une ambulance de l’armée passait à ce moment-là et ils m’ont sauvé la vie. J’ai perdu la vue de l’œil gauche, l’ouïe partiellement dans mon oreille gauche et mon bras gauche est gravement diminué. J’ai raconté ce qui m’est arrivé à l’Autorité de surveillance indépendante de la police, à l’Unité de médecine légale indépendante, au Médiateur de la République et au Procureur général, mais rien n’a été fait. Même avec mon handicap, les Askaris ne me laissent pas en paix – je suis régulièrement arrêté. Je verse des pots-de-vin entre 500 et 1.000 SH (5-10 US $). Les marchands ambulants qui se font arrêter devraient payer les amendes légales au gouvernement, et non à des tribunaux de pacotille.

Theme:
Infractions mineures
Courts Systems
Détention provisoire
People Groups:
Informal Workers