Credits: © Boniface Mwangi/OSF
Country: Kenya

Bridgette Atieno

“Mon mari m’a quittée alors que ma fille était encore petite et un(e) ami(e) m’a fait rentrer dans le monde du travail du sexe. A Eldoret, la police et les inspecteurs du comté m’ont harcelée et j’ai été arrêtée à de nombreuses reprises. Le pot-de-vin allait de 2.000 à 3.000 shillings (20-30 $ US). Si vous n’aviez pas l’argent, ils vous traduisaient en justice. J’ai quitté Eldoret parce que ma famille y vit et je ne voulais pas amener la honte sur eux. Je n’ai pas encore été arrêtée à Mombasa car je paie 100 shillings (1 $ US) tous les jours pour ma protection. La vente de sexe contre rétribution n’est pas une infraction en elle-même, mais les travailleurs du sexe font l’objet de harcèlement en vertu de règlementations municipales vagues qui interdisent « le racolage aux fins de prostitution » (racolage).

Theme:
Infractions mineures
Droits humains
Utilisation des espaces publics
People Groups:
People experiencing Poverty
Travailleurs du sexe
Women and Girls